Est-il possible d’interjeter appel lorsqu’un dossier d’aide sociale a été reporté par le ministère ? La situation du bénéficiaire peut-elle être examinée ? Qu’en est-il du remboursement des sommes reçues en vertu de l’ASH ? Trouvez nos conseils sur ces questions importantes.
Plan de l'article
La demande d’assistance sociale (ASH), retirée du CCAS (Centre d’Action Sociale Communale) et dûment complétée, est soumise à une instruction des services du Conseil général, à l’issue de laquelle la Commission d’assistance sociale communique sa décision au demandeur ou à son représentant. Le droit à ASH commence à compter de la date d’entrée dans la maison de soins infirmiers.
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En cas de refus de l’affaire, il est toujours possible de recourir aux organes responsables de l’assistance sociale. Il y a deux niveaux d’appel :
- contester la décision devant le comité d’aide sociale dans un délai de deux mois à compter de la date de notification de la décision,
- recours devant la Commission centrale d’assistance sociale dans un délai de deux mois àcompter de la décision prise par les commissions départementales.
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Toutefois, ces pourvois ne sont pas suspensifs : la décision attaquée s’applique jusqu’à sa modification.
En cas de changement réel de la situation, qu’il s’agisse du demandeur ou de son obligation alimentaire, il est recommandé de demander un réexamen de l’aide sociale. Ceci est fait avec le président du Conseil général. Encore une fois, la demande de révision n’est pas suspensive.
L’ administration peut également procéder à un examen si elle doit être au courant de nouveaux éléments importants susceptibles de modifier l’admissibilité du bénéficiaire de l’aide sociale.
En outre, le Conseil général examine régulièrement leur décision d’accorder l’aide sociale :
- tous les trois ans, s’il y a des travailleurs de l’alimentation,
- tous les cinq ans, sinon.
La périodicité de ces examens automatiques peut varier d’un ministère à l’autre.
Les prestations d’aide sociale ne sont pas fondées sur un système de cotisations, mais elles constituent une avancée de la société. Contrairement à l’allocation d’autonomie personnalisée (APA), l’aide sociale doit donc être considérée comme une avance récupérable. Il est clair que le recouvrement se limite au montant, non indexé, des coûts supportés par la Commission générale.
Il y a trois cas de remboursement de l’aide sociale dans une maison de retraite :
- si la situation du bénéficiaire s’améliore au cours de sa vie, par exemple en cas d’héritage, de vente de biens immobiliers ou la collecte de revenus exceptionnels, la récupération peut avoir lieu immédiatement.
- Après le décès du bénéficiaire, il peut y avoir récupération des legs de toute nature et de leur succession : le recours à l’héritage est exercé dès que la succession (l’actif net de succession) dépasse 46 000 euros. Seules les dépenses supérieures à 760€ peuvent être récupérées au-delà de ce montant.
- Les frais liés au logement des personnes âgées sont recouvrables après le décès du bénéficiaire, à partir du premier euro, des dons effectués dans les 10 ans précédant la demande d’assistance sociale ou après le décès du bénéficiaire Este ici.
Pour assurer le remboursement de l’aide sociale du résident de l’Ehpad, une hypothèque légale est prise, dès le début des soins, sur des bâtiments appartenant aux personnes âgées. Ainsi, un notaire qui liquide un bien ou procède à une vente doit avoir connaissance d’une revendication du Conseil général.
Il est également important de savoir que :
- Selon la loi, le Conseil général dispose de 30 ans pour exercer son recours et peut décider de reporter le recouvrement de l’aide au décès du conjoint survivant, lorsqu’il y a le conjoint survivant.
- Il convient toutefois de noter que ces remèdes ne sont pas systématiques. Chaque cas est soumis à un examen spécifique. En outre, la décision peut être contestée devant les tribunaux administratifs.