Avez-vous besoin d’un crédit pour la réalisation d’un projet important ? Que ce soit un organisme de crédit ou une banque, ces structures posent des conditions auxquelles le créancier doit être éligible avant de pouvoir bénéficier d’un prêt.
Bien que ces conditions diffèrent d’une institution financière à une autre, il y a des points qui restent inchangés. Découvrez dans cet article les obligations auxquelles est soumis l’obtention d’un crédit.
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Plan de l'article
La stabilité de la situation professionnelle
La garantie essentielle que voudra une banque ou un organisme de crédit pour vous faire un prêt est la stabilité de votre situation professionnelle. Vous devez pouvoir donner des preuves de vos revenus réguliers et fixes.
Ainsi, les contrats à durée déterminée, les travailleurs en intérim ou les stagiaires sont souvent proscrits des conditions d’obtention d’un crédit. Par contre, les salariés en CDI dans une entreprise ou dans la fonction publique sont privilégiés dans ces genres d’emprunts.
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De même que les chefs d’entreprises ou les indépendants travaillant en profession libérale. En remplissant cette première condition, vous pourrez obtenir le crédit le moins cher chez votre banque.
Le faible taux d’endettement
Le taux d’endettement est le pourcentage qui traduit le rapport entre le salaire net et la totalité des crédits mensuels d’une personne physique ou d’une personne morale. Le taux maximum d’endettement autorisé par les banques en France est de 33%. Toutefois, vous pouvez bénéficier d’un crédit même lorsque votre taux d’endettement dépasse 33% avec le nouveau prêt. Il suffit que votre reste à vivre soit suffisant.
Le reste à vivre est l’indice qui renseigne sur la qualité de vie d’un ménage ou d’une entreprise, et qui informe sur sa capacité à rembourser un crédit. C’est le reste du revenu mensuel après soustraction du taux d’endettement et des charges fixes (factures d’énergie, impôts…). Votre reste à vivre doit donc correspondre au montant de celui fixé par l’établissement de crédit.
Le non fichage à un interdit bancaire
Avant de vous autoriser un crédit, la structure financière que vous avez contactée doit avant tout vérifier si vous n’êtes pas interdit de prêt dans une autre structure. Pour le faire, les établissements de crédit se renseignent auprès de la Banque de France pour savoir si vous ne faites pas l’objet d’un fichage pour interdit bancaire. Si vous appartenez à l’un des deux types de fichage (FICP et FCC), vous allez essuyer un refus de prêt de la part de l’institution financière chargée de votre prêt.
Un apport personnel conséquent
C’est un paramètre qui n’est pas si important pour les banques, mais il peut devenir nécessaire en fonction du montant de votre reste à vivre. C’est un apport financier posé en condition par l’établissement de prêt si votre reste à vivre n’est pas suffisant. Si vous ne détenez par le pourcentage que représente cette somme, le crédit peut vous être refusé.
L’âge et le refus de crédit
L’âge est une condition majeure d’emprunt auprès d’une structure financière. Une personne trop jeune, de moins de 25 ans, peut se voir refuser un prêt pour diverses raisons propres à chaque banque. En outre, après 65, il peut être possible d’obtenir un prêt sous réserve d’être éligible aux conditions qui peuvent être très sévères.
La durée de remboursement du crédit
La durée de remboursement est un paramètre qui dépend essentiellement du montant de l’emprunt. Effectivement, plus le prêt est conséquent, plus la durée sera longue. Il faut prendre en compte les taux d’intérêt généralement appliqués sur ces types de crédits. Le choix entre une courte ou une longue échéance doit donc être réfléchi et adapté à ses capacités financières personnelles.
Il faut préciser que la nature du projet pour lequel on souhaite contracter un crédit peut influencer la décision des banques quant à la durée du remboursement. Pour financer des travaux d’aménagement par exemple, certaines banques proposent des amortissements étalés sur plusieurs années afin que l’emprunteur puisse réaliser son projet sans impact trop violent sur sa trésorerie personnelle.
Si l’emprunteur ne dispose pas d’un revenu stable ou s’il a déjà contracté un autre emprunt auprès d’une autre institution financière, cela pourrait limiter considérablement les possibilités de choix en termes de durée et aurait aussi une incidence directe sur le coût final du prêt.
L’analyse de la solvabilité de l’emprunteur par la banque
Lorsqu’un emprunteur demande un crédit, la banque doit s’assurer de sa solvabilité. Pour cela, elle va analyser différents éléments relatifs à sa situation financière. Parmi les critères d’évaluation généralement pris en compte figurent notamment :
Tous ces éléments permettent à la banque de déterminer si l’emprunteur est capable de rembourser son prêt dans les délais impartis ou non. Il s’agit donc là d’une étape cruciale pour le banquier, qui ne veut pas risquer une éventuelle faillite personnelle de son client.
Dans certains cas, lorsque la solvabilité de l’emprunteur ne répond pas aux attentes des normes réglementaires établies par la banque, cette dernière pourrait exiger comme garantie une hypothèque sur un bien immobilier, par exemple, ou encore souscrire une assurance ainsi que d’autres mesures nécessaires pour se protéger contre le défaut potentiel du prêt.
Pensez à bien souligner qu’au moment où elle examine votre dossier et décide si oui ou non il faut accepter votre demande • c’est ce qu’on appelle communément ‘accorder un crédit’ -, la banque peut procéder à certaines vérifications supplémentaires telles que consulter votre historique financier personnel auprès des bureaux spécialisés comme FICO Score pour observer vos antécédents concernant le remboursement de vos prêts précédents.
La solvabilité est un élément clé pour la décision d’octroi d’un crédit. Pensez à bien préparer votre dossier et vos arguments avant de vous lancer dans une demande de prêt.